Une vente de bien immobilier ne se fait pas en deux temps voir trois mouvements, cela peut  prendre un certain temps et demande de réunir de nombreux éléments.
Nous allons récapituler les différentes démarches avant la vente et jusqu’à la fin de la transaction immobilière.

L’avant-vente : les démarches

La première chose à faire, c’est de prendre contact avec un notaire qui réitéra par acte authentique la vente établie par le professionnel de l’immobilier jusqu’à sa signature définitive.

Il faudra ensuite décider de gérer vous-même la vente du bien, ou de confier ce travail à une agence immobilière. Recourir à un professionnel de l’immobilier comporte de nombreux avantages : votre part de travail dans la vente de la maison sera infime.

Vous voulez vendre avec ou sans agence ?

En effet, le professionnel s’occupe de déterminer le meilleur prix pour votre bien, de constituer les dossiers et valoriser votre bien, communiquer sur la vente de votre logement et sélectionner les acquéreurs. Un suivi est assuré en tous temps du début jusqu’à la signature de l’acte authentique chez le notaire.
Autrement dit, faire appel à un professionnel de l’immobilier vous dédouane de toutes les tâches inhérentes à la vente d’un bien immobilier, par sa complexité, tout en vous assurant la réussite de cette transaction.

Jouez peut-être sur le home stagging : il peut être essentiel de mettre en valeur son bien immobilier en le rendant, agréable et lumineux, voir neutre. Enlevez toute la décoration trop personnalisée ou trop encombrante qui pourrait empêcher les visiteurs de se projeter.

Le processus de vente du bien immobilier

Passons maintenant à la vente, lorsque vous avez trouvé un acquéreur.
Lorsque ce dernier vous fait une offre d’achat que vous acceptez, vous devez signer tous deux un avant contrat de vente qui doit être soit un compromis de vente, ou une promesse de vente.

LEQUEL CHOISIR EN TANT QU'ACHETEUR ?

Le compromis de vente et la promesse de vente sont deux avant-contrats aux conséquences différentes pour l’acheteur comme pour le vendeur. Lequel est le plus avantageux pour l’acquéreur et comment bien comprendre leurs différences ?

Je vous éclaire ici en quelques points.
Trop pressés de conclure, certains acquéreurs sous-estiment parfois l’importance d’un avant-contrat, ou compromis de vente (aussi appelé « contrat synallagmatique ») ou promesse (ou « promesse unilatérale de vente »). Puisqu’ils ont deux à trois mois en moyenne avant l’acte authentique chez le notaire, ils pensent avoir le temps de se soucier des détails de la transaction. Risqué ! C’est maintenant que cela se joue, à l’avant contrat. Après, cela peut être trop tard.

Alors lequel choisir quand on est acheteur ?

La promesse de vente est plus souple pour l'acheteur

Le compromis de vente engage les deux parties, donc l’acheteur et le vendeur. Juridiquement, les parties étant d’accord sur le principe de l’achat/vente et du prix, le compromis « vaut vente » et seules les modalités pratiques de l’opération restent à discuter. Si l’une des parties renonce à la transaction, l’autre peut l’y contraindre par voie de justice, en exigeant des dommages et intérêts.

La promesse de vente engage uniquement le propriétaire auprès de l’acquéreur potentiel à lui vendre son bien à un certain prix comme à un certain délai. L’acquéreur bénéficie donc d’un droit privilégié (une option d’achat) pour un temps limité qui est déterminé dans l’acte (généralement deux à trois mois comme évoqué ci-avant). Le vendeur ne peut plus se rétracter ou aliéner au profit d’une autre personne physique ou morale.

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